Pourquoi je l' aimais..?
" parce que c' était lui , parce que c' était moi..." 
L' hiver dernier , tout ganté de neige rose bleutée ,
ta majesté m' avait éblouie ,
même si ...
quelques boules de gui desséchées sur tes branches ,
m' avaient un peu inquiétée...
le Printemps arrivait ,
les bourgeons nombreux faisaient de leur mieux...
j' étais rassurée .
Au cours de l' été tu accueillais soleil et cygnes
dans l' ombre lumineuse de ta ramure...
Là , encore une fois , tu m' avais charmée ;
à nouveau , j' espérais...
Mais à l' automne , comme les autres années ,
ce ne sont pas tes feuilles qui se sont envolées...
par une nuit de grand vent , dans un fracas de verres brisés ,
seul tu embrassais ton image
si longtemps contemplée...:-((
Le paysage de ma balade en est tout changé...
Triste seront désormais mes visites .
Je t' adresserai toujours mon salut dans l' eau de là ,
...en remerciant les canards d' essayer de te faire rire..
mais tu n' as jamais su...!! tu les entends...?
Tu vas rester ainsi longtemps , je le sais , comme à l' agonie ,
tel un gisant sur son miroir qui ne peut même plus pleurer...
Comme j' aimerais pouvoir t' enterrer..!
Il est tout simplement touchant, émouvant ce billet. Oui on pourra nous dire tout ce que l'on voudra sur "c'était un arbre", mais il était plus que un arbre. Il était dans ta vie, et je comprends ce que tu ressens. Tu lui rends un merveilleux hommage. Je te souhaite une bonne fin de dimanche et je te fais de grosses bises Mathilde
RépondreSupprimerTrès émouvant... :(
RépondreSupprimerPour son dernier automne, les larmes de la rivière ...
RépondreSupprimerC'était l'heure de ployer ses ramures.
Il y avait un saule magnifique dans mon jardin, mais les saules sont fragiles, quelques années à nous envelopper de romantisme, de beauté et puis ...
Je t'embrasse chère Mathilde.
Marie-Ange
C'est triste! Mais es-tu sûre qu'il soit mort ou simplement déraciné?
RépondreSupprimerJ'aime mes arbres et je garde toujours espoir quand un méchant coup de vent les fait ployer...
J'ai sauvé un pommier comme cela!
Bises Mathilde
Après les magnifiques et poétiques promenades en Bretagne où tu nous as entraînées dans tes derniers billets, c'est une bien triste nouvelle que celle de ce beau saule terrassé par les vents... Un arbre qui meurt, c'est une absence, quelque chose qui manque... Je comprends bien ta peine, et ce doit être bien difficile de passer devant lui à chaque promenade sans avoir le cœur serré... Tes mots pour lui sont très beaux...
RépondreSupprimerDouce semaine, Mathilde, et à bientôt...
Très gros bisous,
NiNa-Lou
Oh ! Mathilde, si j'osais un mauvais jeu de mot jeu de mot je te dirais que tu n'es pas "saule" à être triste. Mais je me dis, qu'après avoir subi les assauts des intempéries (chaud, froid, tempêtes...), comme tout vivant, il finit par être lassé et se couche pour s'endormir à jamais. Alors, comme tu sais le faire, regarde tout autour de ce géant abattu toutes les nouvelles pousses qui deviendront grandes... Ainsi va la vie ! Je te comprends et t'embrasse Mathilde.
RépondreSupprimerJ'ai passé mon enfance à lire à l'ombre d'un saule qui n'existe plus lui non plus...
RépondreSupprimerJe comprends donc ta peine.
c'Est au pied d'un saule que j'ai été pour la premiere fois embrasser....sourire...comme je te comprend...comme j'aime tes mots
RépondreSupprimerbisexxxx
merci d'être passé sur mon blog.je trouve ton poeme très touchant
RépondreSupprimerA bientôt de te revoir
Bises
Toujours triste de voir un arbres à terre ! Comme Obélix, cela me rend triste...
RépondreSupprimerah ne parle pas de la neige........n'ai pas encore oublié le nettoyage des trottoirs de l'an passé.....c'est vrai c'est beau.....et pauvres arbres....c'est là qu'on voit qu'ils étaient haut........bonne journée
RépondreSupprimeret toujours cette douce empreinte de tendresse, de nostalgie et de poésie dans vos billets que font qu'à chaque visite je repars le sourire aux lèvres.
RépondreSupprimerMerci
Que c'est triste un arbre à terre !!! D'autant plus qeu je me rappelle de ces superbes photos enneigés...
RépondreSupprimerCes photos sont merveilleuses, ce reportage est émouvant, mais ô Mon Dieu que c'est triste de voir un arbre déraciné ! Je suis comme Idéfix, cela me fait pleurer... On a envie de dire : "Allez les hommes, remettez le debout, sur sa terre, il est beau, même couché, mais relevez le ! Vous le pouvez...et vous le devez" Mais les hommes dont les muscles sont suffisaments forts sont trop pressés, et s'en moquent... Hélas.
RépondreSupprimerquelle belle et triste histoire....si tu regardes bien tout autour de cet arbre, il y en a peut-être un petit de la même famille qui pousse...;)
RépondreSupprimerly xxx
Triste ...
RépondreSupprimerU arbre qui meurt, comme c'est triste et il était si beau,
RépondreSupprimerparfois à cause de la tempête, souvent par la bêtise des hommes, parfois encore de vieillesse... Je comprends Mathilde que tu en ressentes le manque et le voir encore là, ni tout-à-fait mort ni vif, ça fait mal au coeur...
Bises et bonne soirée
on "craquera" tous un jour.....en été ....le beau temps fera oublier les larmes....! très bonne soirée
RépondreSupprimerQuelle belle et triste histoire! Et avec de très jolies photos!
RépondreSupprimerMais toi, tu manques à l'appel
RépondreSupprimerMa vieille branche de campagne
Mon seul arbre de Noël
Mon mât de cocagne
Auprès de mon arbre
Je vivais heureux
Bisous et bon week-end
Maman mule
Bonsoir ma très chère Mathilde
RépondreSupprimerTon texte m'a apporté la larme à l'oeil et j'ai ressenti comme toi le déchirement de la chute de ce géant !
Tu racontes cela avec une telle émotion que je suis contrainte d'y assister;Oui pour toi la balade ne sera plus jamais pareille
Je te souhaite mon amie une excellente soirée
Gros bisous Méline
Ton conte si beau ... et cette chute, si triste ...
RépondreSupprimerTes photos splendides ... La musique entrainante ...
Je repense à mes trois ifs tombés sous la tempete, on s'habitue avec le temps mais toujours ils sont là ...
Merci pour tous ces éblouissements que tu mets dans mon coeur chère Mathilde
Je t'embrasse en grace de jour ...
Il est terriblement émouvant ton billet ! La mort d'un arbre .. tu te souviens, j'avais fait un billet sur la mort d'un tilleul chez moi... c'est triste ...
RépondreSupprimerTon ode à cet arbre est splendide ...
Tes photos sont merveilleuses - sous la neige, on croirait un paysage de conte de fées ...
Je suis toute émue...
Je t'embrasse fort Mathilde
Solène
Touchant ; je suis sous le charme.
RépondreSupprimerJe me rangerais bien à l'avis d'Enitram (découvert après-coup) et peut-être que je rêve un peu... mais... il n'est pas dit qu'il meure... il suffit parfois d'une seule racine sauve qui fasse pivot, et la sève continuera d'arriver... et de le nourrir... en espérant que personne n'ait l'idée de le tronçonner d'ici là... J'espère... Si personne n'y touche, le Printemps donnera sa réponse...
RépondreSupprimerMerveilleuses photos qui nous enchantent... Quatre saisons du coeur...
Amitiés à toi, Mathilde !
Billet O combien émouvant.
RépondreSupprimerJe comprends ta peine, de le voir ainsi déraciné...
tes promenades aux abords de ce joli lac ne seront plus pareilles désormais..
Bisous et bonne soirée Océanekaracull
C'est un bel hommage que tu lui fais à cet arbre
RépondreSupprimerGros bisous
ps: je remercie Michel pour m'avoir posté des images pendant ma panne
Ce mélange mélancolique entre mots et photos est magnifique !
RépondreSupprimerTrès touchant ton billet.
Amicalement.
Quelle tristesse, la mort des arbres me touche toujours au plus profond...
RépondreSupprimerUne belle promenade avec de magnifiques photo(s), c'est naturel de s'attacher aux paysages où l'on aime se ressourcer ! Mes balades d'avril me font retrouver mes amis les Frênes, mais il y a de moins moins qui s'élèvent vers le ciel !
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ton billet de l'arbre saule finalement pleureur.
RépondreSupprimerLes arbres sont si beaux !
Et tes cygnes aussi très beau même si blanc. Merci de ta visite chez moi !
Au plaisir chère Mathilde