-- Toi qui sais --
" Parle-nous du lilas
ou du magnolias ...
" Nous qui retenons les noms
Sans saisir la voie du don
De la sève qui gonfle en secret
Chaque grappe , chaque pétale...
" Toi qui sais..
Apprends nous à être
Pure couleur , pure senteur
Rejoignant de cercle en cercle
Toutes couleurs , toutes senteurs
Dans l' abandon à la résonance
" Toi qui nous renvoies
à notre nom
Apprends-nous à être
Racine de l' oubli
Et fleurs de l' absence..."
François Cheng
- À l' orient de tout -
***
Depuis ce matin ,
pétales roses et pompons
tapissent l' allée
de mon jardin...
Les fleurs du cerisier
bientôt ne seront plus...
Si tellement trop ,
Si tellement si ,
Si tellement trop si vite , passe la vie...:-((
Merci pour ces belles fleurs
RépondreSupprimerbientôt les fruits !
(enfin si le soleil donne un peu plus de lui !)
Bisous chère Mathilde
oui toujours tu nous gates quelle belle ballade au pays des fleurs de saison la superbe phrase de françois Cheng que j'adore comme poéte
RépondreSupprimermerci à toi ce ce billet
C'est à force de voir de si belles photographies de fleurs sur votre blog que j'ai embelli notre terrasse parisienne... Donc MERCI, encore et encore ! :)
RépondreSupprimerJe partage tout à fait cette prière. Il faut avoir conscience du mystère de la nature toujours renouvelée avec la même beauté. Chaque année j'attends le printemps avec la même ferveur.
RépondreSupprimerGrosses bises à toi Mathilde qui nous offre toujours des moments de poésie et de méditation.
Voui, parfois... et parfois certaines secondes sont si longues... :
RépondreSupprimer"Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
"Le Pont Mirabeau" Apollinaire, Alcools (1912)
Tes fleurs ont su saisir le soleil...Toujours d'aussi belles photos.
RépondreSupprimerAmitiés.
Merveilleux billet, Mathilde, tant par tes photos fleuries que par les mots de François Cheng !
RépondreSupprimerUn grand merci pour ce moment de bonheur toujours renouvelé.
BiSoUs.
Den
Très belles photos des fleurs de ton jardin que tu as mis en valeur avec les mots de François Cheng ! Merci pour cette belle balade printanière à souhait !
RépondreSupprimerIci, c'est gris et blanc de nouveau...
Bonne soirée Bises
Tes magnifiques fleurs ont fait un superbe défilé de mode dans leur sublime robe. Et le texte est si beau.
RépondreSupprimerMerci Mathilde pour ce délicieux moment ;-)
Belle soirée
Cet article est tout simplement beau. françois Cheng je le reçois comme un cadeau..........Avec amitié!!
RépondreSupprimerMerci Mathilde pour le charme de la poésie de François Cheng (j'adore ! J'ai un recueil de cet auteur, je ne m'en lasse pas), et pour la magnificence du Printemps à travers tes photos.
RépondreSupprimerBisous et bon "middle week" !
Nath
Que la nature est belle !
RépondreSupprimerQue ton jardin doit être beau !
Je ne me lasse pas de regarder ces pétales qui explosent à chaque printemps.
Toutes ces fleurs ne disent rien et pourtant elles nous parlent, et chaque année elles reviennent nous sourire pour notre plaisir.
Oui, que la nature est belle.
Bisous Mathilde.
Les fleurs nous montrent la voix paisible, la voix sereine qui souvent manque à nos vies. Sachons profiter de tout ce qu'elles révèlent et en prendre soin.
RépondreSupprimerQttuelle merveilleuse bannière Mathilde ! elle me rappelle l'atmosphère que j'adore de"la parenthèse inattendue"
RépondreSupprimeret c'est cela que je retrouve dans cet endroit merveilleux ... une parenthèse qui donne envie de s'attarder, de laisser la main effleurer l'eau ...
Merveilleux billet où la poésie
et ces sublimes fleurs sont ton cadeau du matin .... merci Mathilde
Je t'embrasse
Solène
Il fait beau chez toi ce matin ! J'aime beaucoup ce qu'écrit F. Cheng !
RépondreSupprimerBeau week-end !
Un grand merci pour ce partage printanier , chouettes photos ...hum! du lilas.
RépondreSupprimerBisous et bon après midi
Ici il fait gris et de temps en temps une petite pluie.
Thérèse
des fleurs....? bientôt des pivoines..de l'herbe ? de la bonne et verte...lol...à gogo...! oh rage la calamité....
RépondreSupprimerIl est l'heure d'éteindre l'ordi et puis je me dis, hop, je vais encore chez Mathilde...et là, ma fatigue s'envole. Je vais refaire un clic arrière sur ta page, me remplir les yeux et l'oreille avant d'aller rêver et je reviendrai demain...
RépondreSupprimerBisous dodo !
Un enchantement ...
RépondreSupprimerBonne semaine chère Mathilde
Gros bisous
Marie-Ange
Douce nostalgie ... La beauté des fleurs au printemps nous rappelle notre courte existence ...
RépondreSupprimerJ'ai reconnu Cheng et je reconnais ta poésie ... Elle me donne un frisson de grâce ...
Merci ma Thilde chère.