samedi 21 février 2015

La vie aux châteaux ...

Au mois de Juin dernier ,
il faisait très chaud en Aveyron


sur une petite route qui traverse le village de Valon ,
 les surprises étaient présentes à chaque détour ;


 les maisons d' antan aux toits de lauzes  s' accrochaient à la pente ,
mais il fallait encore grimper pour arriver enfin
 au château féodal de Valon du XIII° siècle , bâti comme un nid d' aigle
sur son éperon rocheux
 qui domine de 300 m la vallée de la Truyère .


Passé la porte on entre dans un univers de contes et de légendes ...
 Voici l'une d' elle :


Du temps que je vous conte ,
 le seigneur de Valon
 était veuf , et avait un jeune fils .


Contraint de partir à la guerre il le confia avec son domestique
à son  ami , le seigneur d' Estaing .
Celui-ci avait une fille , un peu plus jeune .
Les deux enfants  grandirent ensemble ,
jusqu' au jour où , devenus adolescents , ils sentirent
l' un pour l' autre une  attirance profonde .


Or , le seigneur d' Estaing projetait de marier sa fille
 à un puissant seigneur du voisinage qui était un homme dur et violent .
La jeune fille , heureuse avec le jeune sire de Valon
haïssait le seigneur de Thénières que lui destinait son père .


Le baron de Thénières  comprenant la situation
amena le seigneur d' Estaing à renvoyer chez lui à Valon
le jeune compagnon de sa fille  .


Les jeunes gens se séparèrent mais  jurèrent devant Dieu de se revoir .


Au jour fixé , il fut convenu que la belle allumerait une lumière
en haut de la grande tour du château d' Estaing qui surplombe le Lot ,
indiquant ainsi  à son amoureux qu' il n' y avait point de danger .
L' indiscrétion d' une servante , puis d' une autre
mit le baron de Thénières au courant du subterfuge .


Connaissant ainsi le jour et l' heure à laquelle le jeune de Valon devait venir ,
 le seigneur de Thénières paya largement ,
un serviteur et six vauriens
qui ,  par une nuit très obscure , abattirent l' arche principale du pont
qui reliait Estaing à la rive gauche .


À l' heure dite , le jeune homme arriva  comme prévu par la rive gauche ,
Dans la nuit , il ne vit pas l' abîme qui s' ouvrait à la place du pont
il tomba dans le gouffre et se noya dans les eaux du Lot ...:-(
Son serviteur ne le voyant pas revenir alla le lendemain à sa rencontre
et découvrit le pont brisé ...
On chercha le long de la rivière le corps du jeune homme
qui fut ramené dans une barque ,
pendant que l' enquête désignait l' auteur du crime :
" Le baron de Thénières " ...:-(


C' est ainsi qu' en ce temps là ,  une belle histoire d' amour est tombée à l' eau...!!


samedi 14 février 2015

Une femme est l' amour ...

" Une femme est l' amour , la gloire et l' espérance ;
Aux enfants qu' elle guide , à l' homme consolé ,
Elle élève le coeur et calme la souffrance ,
Comme un esprit des cieux sur la terre exilé .



" Courbé par le travail ou par la destinée ,
L' homme à sa voix s' élève et son front s' éclaircit :
Toujours impatient dans sa course bornée ,
Un sourire le dompte et son coeur s' adoucit .

Dans ce siècle de fer la gloire est incertaine :
Bien longtemps à l' attendre il faut se résigner ,
Mais qui n' aimerait pas dans sa grâce sereine
La Beauté qui la donne ou qui la fait gagner ? ..."

                                                                       Gérard de Nerval


lundi 9 février 2015

Dans le trou de Bozouls ...

ces jours-ci je me croyais ..!!


" Il y a des matins en ruine
Où les mots trébuchent
Où les clefs se dérobent
    Où le chagrin voudrait s' afficher ...


"  Des jours
Où l' on se suspendrait
Au cou du premier passant
Pour le pain d' une parole
Pour le son d' un baiser  .


" Des soirs 
Où le coeur s' ensable
Où l' espoir se verrouille
Face aux barrières d' un regard


"  Des nuits 
Où le rêve bute
Contre les murailles de l' ombre 


"  Des heures 
Où les terrasses
Sont toutes
Hors de portée .

                                                        Andrée Chédid
                                                                                    ( Par-delà les mots )




Loin de la neige , " Le trou de Bozouls " , curiosité géologique qui forme un fer à cheval de 400 m de diamètre , reflète assez bien mon état physique et psychologique un peu perturbé par la grippe ...:-(
 Sur les bords du  Dourdou qui coule au pied de la falaise ( 104 m ) j' ai eu des frissons en vouvoyant les ombrages ...mais je me suis accrochée , me voilà à nouveau en train de tutoyer les nuages ...!
Épuisée je suis encore ...mais comme c' est bon de se réchauffer aux rayons du soleil et à ceux de la tendresse ...:-)

                                              Portez-vous bien ...
                                                      N' oubliez pas les " maltaises " elles sont top...!!