Comme j' aime admirer toujours , admirer encore ,
les haies pleines de petites fleurs blanches
qui habillent si joliment la campagne ,
elles me rappellent une adresse particulière :
" Le chemin des aubépines en Alsace..."
En vacances chez mes grands-parents ,
j' avais assisté toute la semaine au grand ménage de printemps...
et ce matin , enfin c'était Pâques .
D' un pas assuré Marie-Augustine , ma grand-mère venait me réveiller .
Je la revois, allant ouvrir largement la fenêtre ,
un soleil radieux éblouissait mes yeux encore embués de sommeil...
- écoute...tu entends... les cloches sont revenues .
- regarde , me disait-elle là , devant c' est le clocher de l' église paroissiale , là-bas au fond
celui des Récollets et ici juste à droite celui du temple protestant ;
Chacun nous donnaient leurs sons de cloches
et cela faisait un fabuleux concert..:-))
Bien réveillée cette fois je me penchais à la fenêtre et découvrais sous un jour nouveau
les cerisiers en fleurs plantés sur un tapis vert
qu' illuminait une foison de primevères et de boutons d' or .
Vite ...vite ,
toilette faite , gants blancs enfilés et chapeaux sur la tête
nous partions pour le messe..
" Le voici l' agneau si doux le vrai pain des an..an..ges ..."
ne me disait pas grand chose mais je restais sage
car je savais qu' au retour le lièvre de Pâques serait passé déposer
les chocolats tant attendus .
Après avoir salué ici et là de vieilles connaissances
qui me trouvaient bien grandie
nous allions chercher notre " Ostermanelele "
un autre représentant de l' agneau si doux...
mais , celui-là me disait quelque chose...
Il était d' une douceur exquise et nous régalerait au dessert...
malgré ma peine à la première tranche ...!! :-))
ENFIN ,
rose d' impatience , dans l' herbe encore humide de rosée,
je m' avançais et trouvais un oeuf doré ...puis un autre ...
Ils me conduisirent au pied du merisier sauvage qui avait poussé
dans la haie d' aubépines .
Et là , je découvris un nid de papier jaune d' or
et un noeud rose tout piétiné en son milieu..
mais... point de chocolat...??!!
Ce matin là ,
pourtant chargé d' une belle mission ,
le Lièvre de Pâques m' avait posé un lapin..!
On m' expliqua alors
qu'une truffe de passage
avait trouvé avant moi
" ma poule aux oeufs d' or "...!! :-((
qui habillent si joliment la campagne ,
elles me rappellent une adresse particulière :
" Le chemin des aubépines en Alsace..."
En vacances chez mes grands-parents ,
j' avais assisté toute la semaine au grand ménage de printemps...
et ce matin , enfin c'était Pâques .
D' un pas assuré Marie-Augustine , ma grand-mère venait me réveiller .
Je la revois, allant ouvrir largement la fenêtre ,
un soleil radieux éblouissait mes yeux encore embués de sommeil...
- écoute...tu entends... les cloches sont revenues .
- regarde , me disait-elle là , devant c' est le clocher de l' église paroissiale , là-bas au fond
celui des Récollets et ici juste à droite celui du temple protestant ;
Chacun nous donnaient leurs sons de cloches
et cela faisait un fabuleux concert..:-))
Bien réveillée cette fois je me penchais à la fenêtre et découvrais sous un jour nouveau
les cerisiers en fleurs plantés sur un tapis vert
qu' illuminait une foison de primevères et de boutons d' or .
Vite ...vite ,
toilette faite , gants blancs enfilés et chapeaux sur la tête
nous partions pour le messe..
" Le voici l' agneau si doux le vrai pain des an..an..ges ..."
ne me disait pas grand chose mais je restais sage
car je savais qu' au retour le lièvre de Pâques serait passé déposer
les chocolats tant attendus .
Après avoir salué ici et là de vieilles connaissances
qui me trouvaient bien grandie
nous allions chercher notre " Ostermanelele "
un autre représentant de l' agneau si doux...
mais , celui-là me disait quelque chose...
Il était d' une douceur exquise et nous régalerait au dessert...
malgré ma peine à la première tranche ...!! :-))
ENFIN ,
rose d' impatience , dans l' herbe encore humide de rosée,
je m' avançais et trouvais un oeuf doré ...puis un autre ...
Ils me conduisirent au pied du merisier sauvage qui avait poussé
dans la haie d' aubépines .
Et là , je découvris un nid de papier jaune d' or
et un noeud rose tout piétiné en son milieu..
mais... point de chocolat...??!!
Ce matin là ,
pourtant chargé d' une belle mission ,
le Lièvre de Pâques m' avait posé un lapin..!
On m' expliqua alors
qu'une truffe de passage
avait trouvé avant moi
" ma poule aux oeufs d' or "...!! :-((
" Le passé retarderait l' éclosion du présent si nos souvenirs érodés n' y sommeillaient encore . Nous nous retournons sur l' un tandis que l' autre marque un élan avant de se jeter sur nous "
René Char
Schmutzele à tous et bonnes fêtes de Pâques...
30 commentaires:
Joyeuses Pâques Mathilde !
Le chocolat est délicieux mais ton commentaire, tes photos, ta belle petite bouille de petite fille... tout est excellent !
C'est un réel plaisir de te lire, de te relire, et merci pour ce beau cadeau pascal !
Que Pâques t'apporte beaucoup de joie !
Je t'embrasse bien affectueusement.
Ce joli récit est un délice... au rythme de la volée joyeuse des cloches de Pâques. Bonnes Pâques à toi... plein de bises
Très jolis tes souvenirs de Pâques ma chère Mathilde. Ils me font revenir celui qui orrespondait à cette date. Pour nous c'était la première sortie après l'hiver, le port des haussettes blanches pour aller aux courses cyclistes avec notre père. Bonne journée à toi et Bises
Un billet qui sent bon les madeleines...
Belle fête de Pâques, Mathilde, au son d'une volée de cloches !
Merci Mathilde et bonnes fêtes de Pâques. C'était quelque chose à cette époque d'aller chercher le soeufs dans le jardin .. on t'avait joué un vilain tour ce jour là.
Que c'est beau cette histoire de Pâques. J'en suis encore toute émue...les mots me manquent pour exprimer le bonheur de lire ce petit récit truffé de souvenirs et de belles images. Joyeuses Pâques, chère Mathilde. Becs du Québec, Face de fouine xxx
JOYEUSES PÂQUES ...
Que cette journée d'allégresse soit douce à ton coeur
Gros bisous
Marie-Ange
Très belles fêtes de Pâques Mathilde, pour toi et toue ta famille, le son des cloches me fait du bien au coeur. J'adore ta photo numéro 2, pour moi, elle symbolise Pâques comme je l'entends depuis toujours. Une éclosion de bonheur. Topn histoire est si jolie...
Bisous et belles Pâques !
Nath.
De jolis souvenirs même si la poule d'or en chocolat s'était envolée !!!!
Joyeux lundi de Pâques ! Bises
J'aime ce modillon d'agneau et aussi ... le lammele ! Une bien belle fête qui laisse des souvenirs marquants. Comme le dit le premier commentaire, que Pâques t'apporte beaucoup de joie ! Bises Mathilde.
Lily
Beau lundi de Pâques ma chère Mathilde. Je me suis régalée de ta belle histoire. Il est des souvenirs d'enfance que l'on n'oublie jamais.
Merci pour ton magnifique billet d'une grande douceur au son des cloches et pour les belles photos...
Bisous ensoleillé
Bonjour mathilde! J'ai eu envie de venir voir ce que tu racontais pour Pâques... C'est magnifique! Et du son des cloches qui sonnent à toute volée rayonne la joie de Pâques...
Merci ma Mathilde de venir te perdre sur mes nouveaux chemins. cela me touche. Bonne fin de lundi et bises
le jour de Pâques nous avions des robes ..manteaux neufs maman était couturière !! c'était le printemps assuré...! de beaux souvenirs...mais avant il fallait lui donner un coup de main..car occupée à coudre mas le temps pour autre chose ...très bonne journée...bien loin tout cela
Chère Mathilde, tes petits mots procurent toujours une envie de vivre avec intensité chaque instant. Qu'elle était à croquer la petite alsacienne:) Gros bisous
Superbement cadrée ta première photo, Mathilde ! Et cette jolie petite alsacienne !!! Nos photos d'enfance sont précieuses et nos souvenirs gourmands du osterlamele aussi ! Belle semaine printanière !
Tiens il me dit quelque chose ce petit agneau en biscuit, chez nous c''est le "lamala", c'est mon péchè mignon... De bien beaux souvenirs tu as de ton enfance, c'est émouvant à lire... Merci Mathilde pour ce billet magnifique comme d'habitude, et de gros bisous
Mes souvenirs ressemblent aux tiens ;) Moi aussi j'avais du mal à entamer l' Osterlammele .... je commençais par une fine tranche coupant son arrière-train....et puis, petit à petit, fine tranche après fine tranche, nous arrivions à n'avoir plus que la tête ! Quant au nid du lièvre de Pâques, nous l'avions préparé la veille et y avions déposé une carotte ; Grand-mère l'avait guetté toute la nuit et au petit matin pour lui déposer des grains de sel sur la queue afin qu'il ponde les oeufs espérés; heureusement, elle y parvenait toujours ;)
Ah...doux souvenirs !
Toujours la même sérénité et sentiment de bien être lorsque qu'on parcours tes lignes.
Superbe la première photo.
Magnifique ce matin de Pâques.
Bisous
Oh Mathilde, que de souvenirs ton billet a éveillés en moi! Je suis née en Alsace et ton récit aurait pu être le mien! C'est toi, sur la photo avec le costume alsacien? C'est adorable. Je te renvoie ton 'schmutzele' !
Tu as gardé le chapeau ..?? ;-))
Joyeuses Pâques en retard !!! Non je ne t'ai pas posé de lapin mais je n'étais pas dans le coin :O)
Bisous
un petit coucou en passant....et tout simplement...on attend le soleil...30° à l'ombre
Ton texte est aussi beau que la seconde photo ....
Bisous du soir .
Maman mule
Bonjour Mathilde, nous sommes en 2013. Bientôt nous serons en chemin vers Pâques : ce chemin commence le lendemain de mardi gras (mmmmhhh les bons beignets alsaciens ! si tu pouvais nous laisser une recette !)c'est-à-dire le mercredi des Cendres, pas très drôle, hein ? (comme la vie parfois. Ben tu vois, pour me donner du courage, je mets déjà en fond d'écran tes merveilleuses photos printanières, la n° 2 que j'aime beaucoup et bientôt cet Agneau si doux dont tu prétends n'avoir pas bien compris la signification quand tu étais petite ; Et comment se fait-il que tu saches si bien l'évoquer ?? Car j'hésite fort entre le délicieux biscuit (recette encore, stp !)effectivement si doux et le merveilleux petit agneau, modillon d'une architecture humble et ravissante, caché en-dessous d'un chapiteau peut-être mais très humble et si blanc, si pur. "Apprenez de Moi que je suis doux et humble de coeur" disait Jésus-Christ à ses apôtres. Alors tu vois, la petite enfant Mathilde avait tout compris et cela ressort...combien d'années plus tard ? et de plus, son message se répand, il touche et charme plein de gens !
Signé : une maman de la banlieue parisienne, d'origine 1/4 alsacienne, 1/4 lorraine, qui te dit MERCI pour les belles photos et qui se permet de les piller pour son fond d'écran et t'en demande pardon.
Un grand merci à toi , Sophie , pour tes visites sur mes carnets...Je suis heureuse que tu y trouves du plaisir , c' est la récompense qui me comble car c' est exactement le but de mon blog..:-))
Aucun problème pour les photos ...
Pour ce qui est des recettes tu les trouveras sur le net...l' agneau pascal je ne sais pas le faire et puis , je n' ai pas le moule..!!
Pour infos , mes grands-parents étaient de Saverne et c' est là que j' ai vécu aussi mes plus beaux Noëls d' Alsace...
Plein de Schmoutzeles rien que pour toi
Bonsoir Mathilde, moi aussi j'ai des ancêtres qui venaient de Saverne, plutôt de Steinbourg à 5 kms au N-E de Saverne.C'est la branche de mon arrière grand-mère qui avait le brave et doux nom de Blanchong.
Ils se sont rapprochés de Nancy et y ont rencontré l'autre branche, celle de mon grand-père qui venait de Bischeim, banlieue N. de Strasbourg.
Le nom de mon grand-père veut dire "cerise" moins le E ! c'est d'ailleurs mon nom de jeune-fille.
Je suis pressée d'être à Pâques pour afficher ton joli petit agneau motif d'architecture sur mon fond d'écran. Oh et puis, tiens, je le mets maintenant. A Pâques, je mettrai l'agneau en biscuit !
Bon w.e. Mathilde et que Dieu te garde.
Sophie
Je me permets de te transmettre cette recette effectivement trouvée sur le net !
si tu trouves cela indiscret, efface-le sans hésiter.
Recette Agneaux de Pâques proposée par Christelle Vogel
En Alsace, il est de tradition de partager ces petits agneaux au petit déjeuner, le matin de pâques.
Facile
Pour 8 personnes :
Pour 2 moules moyens :
4 oeufs
1/2 cuillère à café de levure chimique
100 g sucre
100 g de farine
15 g maïzena
1 pincée de sel
1 cuillère à café d'arôme de vanille (facultatif)
Beurre
Sucre glace
*
Préparation : 25 mn
Cuisson : 40 mn
Repos : 0 mn
Temps total : 65 mn
*
1Casser les œufs et les placer dans le bol d'un robot muni d'un fouet.
Ajouter le sucre et actionner le robot à vitesse moyenne pendant au moins 15 minutes. Le mélange doit tripler de volume.
2Ajouter l'arôme de vanille puis arrêter le robot. Ajouter la farine, la levure, la pincée de sel et la maïzena tamisées dans le bol et les incorporer délicatement à l'aide d'une maryse.
Vérifier qu'il ne reste plus de grumeaux.
3Beurrer généreusement les moules à lamala et les fariner une fois que les deux parties du moule sont assemblées. Ôter l'excès de farine.
4Répartir la pâte dans les deux moules (au 2/3 environ) en prenant garde à bien en mettre dans les "oreilles" des agneaux.
5Enfourner à 180°c pendant 35 minutes, si vos moules sont métalliques, ou 40 minutes s'ils sont en céramique.
6Laisser les lamala refroidir avant de les démouler. Lorsqu'ils sont froids, nouer un ruban autour de leur cou et les saupoudrer de sucre glace.
Pour finir... Ces lamala seront encore plus moelleux si vous utilisez du sucre glace.
Miam n'est-ce pas ? le tout c'est de trouver un moule !
Sophie
Merci Sophie pour tous ces renseignements qui nous rapprochent...Tu vas voir , d' ici peu on va être cousines...?:-))
Si cela t' intéresse mon grand-père s' appelait Scheibel ...Tu pourras voir si tu veux ses faits de guerre pour défendre la France quand celle-ci était allemande en cliquant sur la photo
" Avoir 20 ans en 1915 " dans la colonne de droite...
Ma nièce qui est au Canada , très touchée par cette histoire est en train d' écrire un roman sur les bases de ses faits de guerre...C' était un grand homme...
Merci aussi pour la recette que je vais garder pour l' essayer...même sans moule j' aimerai tant retrouver le goût..:-))
À toi aussi je souhaite un joli Dimanche ici la bise est cinglante mais pas celle que je te fais sur la joue..:-))
Très chouette, très patriote cette histoire vraie. Très héroïque : j'approuve ! j'admire !
Et bien mon grand-père Kirsch avait lui aussi 20 ans en 1913 ; du coup j'ai envoyé ta belle page d'histoire alsacienne à mon propre père, ancien officier de 85 ans, lorrain par sa mère et alsacien par son père ; il va beaucoup aimer, j'en suis sûre.
Vive la France !
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