L' histoire d'un royaume perdu...
" À chaque heure du jour , je contemple un ciel que je ne verrai plus..."
" Un instant de souvenirs perdus me frôlait,
celui d' avoir habité un royaume où l' on a connu
l' émerveillement de vivre . "
" Comme à des années lumières ,
de fugitives images m' en parviennent et m' éblouissent de joie...
de fugitives images m' en parviennent et m' éblouissent de joie...
Mais aussi elles me font pleurer...
Là-bas , j' ai laissé une grande partie de mon âme..."
" Est-il possible , que la maison , elle aussi se révèle déserte ? "
" Qui se tient derrière ces fenêtres perdues au fond des âges ?
Courant de l' une à l' autre , qui guette ?
Qui espère un retour qui n' aura pas lieu ? "
" C' est moi , j' en ai bien peur .
C' est une part de mon être qui s' exerce à retourner en poussière..."
" les lieux gardent la mémoire des chagrins...
Les murs se souviennent...
Ils sont couverts d' une écriture invisible pour les yeux...
Des mots qui disent le malheur d' aimer..."
Françoise Lefèvre
***
Aujourd' hui , j' ai beaucoup de peine...Ce royaume tombe en ruine ...la nature fait son oeuvre inexorablement ....Je veux simplement par ces mots et ces photos au parfums de vieux albums , laisser les traces d' un joli souvenir à tous ceux qui y ont vécu tant de jours heureux...et qui auraient tant voulu pouvoir la sauver...:-))
30 commentaires:
Ton billet est touchant Mathilde, et les vers sont merveileux... Le temps avance et ne revient pas en arrière, on sent que tu as ailé cet endroit, il est une part de toi, et cela personne ne peut te l'enlever, ni le temps, ni l'histoire. Il attend son sauveur, je ne me trompe pas...Tu verrras...
Mas de Muret, ce nom me dit quelque chose, j'ai dû en tendre parler...
Bisous et garde confiance, les belles choses ne meurent pas.
Quel beau texte de Françoise Lefèvre ! Mais comme il est triste ! Et je le trouve encore plus triste parce qu'il se rapporte à ce que tu as vécu, Mathilde.
C'était un beau mas qui disparaît petit à petit. Heureusement, tes souvenirs, eux, restent. Garde-les encore longtemps. Bisous.
On dirait que c'est toi qui parle Mathilde ... tant les mots et les photos empreints d'une telle nostalgie et beauté nous touchent, nous racontent ...
à tous ceux qui ont perdu un coin de leur terre, qui ont laissé à d'autres ( par obligation matérielle ) une maison de famille :( mais qui gardent tout au fond d'eux le souvenir pérenne et à jamais intact de la vie, d'une odeur de campagne et d'amour ...
Baisers et pensées soeurs
Magnifique texte de Françoise Lefèvre, qui doit dire tout ce que tu penses toi-même. Je sens un déchirement, il y a des lieux qui nous tiennent à coeur plus que d'autres.
J'ai été très touchée, remuée par ces photos et ce texte superbe (qui est cet auteur?), j'ai lu entre les lignes ton attacheemnt sans comprendre tout.......J'ai laissé une belle maison de famille , c'est mon frère qui l'a reprise,mais il en fait autre chose, elle devient belle, mais a perdu de son charme en perdant mes parents et son authenticité..........Ce village de plus nous ramène à une france rurale, des bonheurs de gens qui vivaient là le quotidien sans se croire obligés d'aller à Paris consommer............Merci pour ce beau billet!
Anne G.
J'ai lu le texte et admiré les photos...
Puis, plus tard, suis revenue pour lire à nouveau...
Depuis, la sensation, sans cesse, m'accompagne.
Et je ne sais entre
les hiers et aujourd'huis,
la nostalgie et le présent qui s'offre,
nos murs et les ans,
nous et ces autres, passagers de nos vies,
ce qui retient le plus ce qui n'est jamais que l'éphémère de l'instant.
Il ne cesse de renaître,
est-ce grâce ou malgré le passé ?
La larme aime glisser là ou le sourire a fleuri.
Et ici, il est doux d'apprendre à jardiner.
Alors, c'est l'oeil heureux que je m'en vais jusqu'au prochain billet...
Merci pour ce rappel à ce précieux de nos jours que nous ne devrions jamais cesser de cultiver et cueillir.
Et... Voyez comme vos mots et ceux de cet auteur savent cimenter les pierres même absentes.
Que seule votre joie demeure...
Lydaine.
@ tous
Aujourd' hui plus que d' habitude j' avais besoin de vous..Merci
@ Lydaine
Vos mots sensibles et tendres sont un baume pour mon coeur meurtri...J' avais besoin de dire : j' ai mal...!
Ce n' est pas mon habitude et je n' y prendrai pas goût .
Je ne retiendrai de vos mots que ce doux parfum de sagesse si doucement offert...sagesse parfois si difficile à apprivoiser :
" La larme aime glisser là où le sourire a fleuri..."
Promis , je ne faillirai pas...il refleurira...:-))
Merci pour celle que vous êtes...
il est vrai que cela fait fait mal mais l'inverse également quand tu vois des inconnus habiter dans les murs que tu as connus et qui étaient habités pas des gens que tu as aimés...!!
avec le temps, tu vois rour cela d'une autre manière : je ne devine plus grand père derrière la fenêtre car tout a changé...! bonne soirée...fais de boo rêves... !
de temps en temps je voudrais qu'ils reviennent j'ai encore des questions à leur poser ...
C'est là tout le trésor de la vie, nous offrir en enfance, ou, bien plus tard, en adulte, des lieux qui s'enracinent en nous. Ces lieux inoubliables sont comme les rosiers, leurs branches sinueuses s'enroulent jour après jour autour de nos coeurs, jusqu'à faire affleurer les larmes qui parfois, nous surprennent encore... Et, avançant en âge, la rose ou bien l'épine viennent jouer de notre sensibilité toujours plus grande. La nostalgie s'en mêle... Comme le dit notre Lydaine, les sourires aussi...
Je t'embrasse, chère Mathilde.
brisons là ,si notre âme est tendre on le doit à ces murs ,ils peuvent tomber ils ont fait leur devoir ,nous sommes belles de l'intérieur.
Dommage qu'un lieu aussi beau se perde... il est vrai que les pierres parlent à ceux qui veulent bien les entendre, et aucune construction moderne ne sera aussi belle et riche que ces vieux murs. Ton billet est très touchant.
Ah, les Causses ! Je suis allée en vacances à Marvejol, Nasbinal et la région recèle de bien belles pierres, de belles traces d'un passé campagnard, peut-être un peu austère ou rude parfois, mais empreint de poésie et de paix. Lorsque l'on voit les maisons progressivement se fermer, le coeur se serre, parce que, avec le temps qui passe, c'est aussi une façon de vivre qui disparait. Merci de témoigner de cette émotion, Mathilde, pour que demeure le souvenir des belles choses.
Il y a des pages qui sont plus difficiles à tourner que d'autres...
En pensées avec toi. Courage...
Ton billet me touche beaucoup ma chère Mathilde et je comprends que tu aies le coeur lourd. Cela ne s'explique pas... c'est tout enfuit en nous.
On dirait que ce sont tes mots tant ils s'accordent avec les photos. Je suis certaine que tu as su "laisser les traces d'un joli souvenir..."
Bisous et mes pensées chaleureuses Mathilde.
Ton billet est très beau. Merci.
Bonjour Mathilde, un billet emprunt de nostalgique tristesse et de biens beaux commentaires que je lis ici.
Le texte de cette auteur est très beau et me rappelle que je dois rencontrer en lecture cette femme.
Je t'embrasse douce Mathilde et espère que tes souvenirs te laisseront désormais de belles images et non des regrets...
J'aime bien la chanson que tu as mis en fond sonore Évidemment :-)
Un baiser soufflé de loin et te dire que c est tjs aussi bon de venir rever chez toi :* :*
Moi aussi j'ai aimé cette maison ..!!!
Là-bas on vit toujours au rythme des saisons ,on sait respirer l'odeur des sous bois ,écouter le bruit du vent et admirer les jeux de lumière dans les châtaigniers .....
Bisous et à bientôt .
Maman mule
Comme elle est belle cette demeure !
Et combien ces mots donnent du regret de la laisser dépérir, et un jour disparaître..
- 20 cet hiver, chez toi ? ici on est descendu jusqu'à
- 011° et les dracaenas l'on mal supporté.
Toutes mes amitiés Mathilde
Emouvant ton billet Mathilde... Je suis tout à fait de ton côté, les lieux nous habitent et jusqu'à la fin ! Il est parfois très difficile de tourner une page.
Je fais souvent aussi un pèlerinage vers ma première maison...
Qui sauvera cette demeure ? Je le souhaite pour toi!
Bonne semaine à toi. Bises
Autrefois, je naviguais sur les terres de Lozère et D'aveyron, de Tarn et de Lot, et bien souvent je croisais le souvenir de ces lieux qui disparaissaient sans bruit...déjà...
Bonjour Mathilde, ton billet est tellement touchant. Les phrases sont si belles pour évoquer le passé, et cette douleur face au vide. Tes photos sont elles aussi pleines de sentiments. Il est bien difficile de ne pas souffrir en pensant à ces moments perdus, et à ces effets du temps sur nos souvenirs et nos lieux. Bises Mathilde
"Comme à des années lumière" nos souvenirs... Merci pour ces images et ce beau texte de Françoise Lefèvre, un auteur que j'aime énormément ! Merci Mathilde !
Superbe cet article!!! j'aime énormement et je pense qu'il s'adresse à tout le monde......merci à toi pour ces superbes photos et un texte plein d'émotions!! j'aime++++ bisoussssssssss
À la vue de ce beau texte et de ces images qui hantent mes souvenirs d'enfance, mes larmes chargées de chagrin rejoignent les tiennent. Une partie de moi n'a jamais quitté ces lieux enchanteurs. Comme toi, je pleure sur ces instants de pur bonheur que l'on croyait éternels. Et, je pleure sur les éclats de rires enfermés en ces murs. Mais surtout, je maudit l'impuissance qui qui m'empêche de sauver cette maison. Je te fais un gros câlin car je sais la peine qui t'enserre le coeur.
Les pierres se souviennent des chagrins mais aussi des bonheurs vécus au cours du temps passé... Ce serait dommage que ce bel endroit ne soit pas "rénové"... Tes photos sont magnifiques, le texte choisi aussi... En me faisant découvrir ce merveilleux endroit, tu l'as fait revivre un moment... Courage Mathilde! Qui sait? peut-être un jour, tu y retourneras?...
..;"les souvenirs de ceux qui n'ont plus de maisons ....
Ce parfum qu'on oublie dans le bruit des odeurs
cette larme qui coule et qui sèche à ton bras
ce bijou qui s'ennuie au cou de ton malheur.....
ils s'en vont ils s'en vont les souvenirs cassés ...allez!"
Léo Ferré
Bonjour Mathilde, merci pour tes mots déposés sur Plumes d'Anges... C'est merveilleux d'être accueillie par le doux bruit de l'eau. De belles et fortes images ici, de belles et fortes paroles, de la souffrance dans les pierres, mais de la JOIE aussi, je le sens... Belle soirée, à bientôt. brigitte
Qu'il est beau ton billet Mathilde et triste aussi... Comme une petite musique que l'on entendra plus... De quel livre as tu tiré ces phrases magnifiques de Françoise Lefèvre, j'ai du mal à les reconnaître !! Dis moi vite... Je t'embrasse
J' aime..:-)
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